Le retour de Fantomas à Roquetaillade, par Pascal

Laissons la parole à Pascal, de Bordeaux:

L’histoire commence en juin 2015, en Lot-et-Garonne, lors d’un rassemblement … d’anglaises. Et oui, personne n’est parfait. Si je vénère la DS en général, et l’ID en particulier, je suis aussi un grand fan de Jaguar. Jaguar, sa XJ et son confort légendaire où tout est luxe, calme et volupté. Maintenant, quelle voiture est la plus confortable ? Ici, sur les terres du Dr Danche, par peur du lynchage sommaire, je dirais la DS bien évidemment, mais …

Je suis donc tranquillement en train de déguster mon sandwich au pain de mie, œuf, concombre et cresson lorsqu’un photographe me demande l’autorisation de mitrailler ma merveille. La discussion s’engage, le monsieur est grand amateur de voiture, et tout particulièrement de DS. Il rêve de faire une série sur le thème de Fantomas. Quelle coïncidence, Fantomas, c’est moi ! J’ai la voiture, le masque, le costume, et je suis habitué à parader ainsi grimé lors des traversées de Paris ou Bordeaux (voir ci-contre).

Dont acte, nous ferons une séance. Il ne reste plus qu’à trouver le lieu.

Avant toute chose, je prends quelques renseignements sur le photographe que je ne connaissais pas. Et là, je découvre du lourd. Je vous laisse juger par vous-même : https://www.stephanegabart.com ou encore https://autoportraits.org/tag/stephane-gabart-photographie-automobile/ 

 

Mais où nous retrouver ? La région est belle, les endroits ne manquent pas, mais il faut quelque chose qui marque. C’est là qu’intervient le troisième homme, mon fidèle Jc, qui revient tout juste d’une visite du château de Roquetaillade. « Eh ! Les amis ! Roquetaillade, c’est là qu’a été tourné le dernier opus des trois épisodes de Fantomas, Fantomas contre Scotland Yard  ». Dont acte. Je contacte le propriétaire, demande l’autorisation de photographier, prends rendez-vous et nous voici Jc, Stéphane et moi partis pour une journée de folie (je vous laisse juger du résultat).

 

 

Mais voilà, l’histoire ne s’arrête pas là. Notre séance, partagée sur les réseaux sociaux, envoyée au châtelain, diffusée ici ou là fait beaucoup de bruit et arrive jusqu’aux oreilles d’un éditeur catalan qui vient de sortir un livre sur Fantomas. Celui-ci cherche, pour les 50 ans du film « Fantomas contre Scotland Yard », à créer un évènement.

Il obtient nos coordonnées et nous commande une suite (aux photos, pas au film je vous rassure).

 

Et là, tout a basculé.

 

Je laisse la parole au Dr Danche.

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